Secteur Automobile, fortement engagé dans la construction d’une véritable filière industrielle française décarbonée

Depuis plusieurs années, l’industrie automobile est engagée dans une transformation majeure, notamment avec les transitions énergétiques, avec l’abandon du thermique en 2035, et l’échéance à 2050 de l’objectif de neutralité carbone. Cette transformation pose de nombreux défis d’adaptation de la filière en termes d’emplois, de compétences et de positionnement sur de nouvelles activités (hydrogène, batterie…).

À ces mutations structurelles se sont ajoutées, en 2020, la crise Covid et, en 2021, la pénurie de composants, l’automobile étant l’un des premiers secteurs touchés. Cet environnement défavorable a intensifié les arbitrages entre les investissements, avec une focalisation de l’effet de chaque investissement sur sa contribution en marge et à la neutralité carbone à horizon 2050. Rappelons que les décisions prises aujourd’hui “figent” les dispositifs industriels de demain.

La crise des semi-conducteurs, amplifiant la crise économique, reste prégnante.

Mettant à l’arrêt le secteur automobile, la crise des semi-conducteurs joue les prolongations. Cette crise tire ses racines d’une problématique conjoncturelle, liée à une mauvaise anticipation, mais également structurelle, marquant que l’automobile devient un débouché de plus en plus significatif pour l’électronique. Les fabricants s’activent pour fournir à ce nouveau client le